Sortie Virolot (Marais de Bonnefont)
Mince mince et remince je pensais avoir fait le nécessaire l’année dernière
pour dégoûter les membres mais il n’en n’a rien été. Se sont bien 18 personnes
qui étaient présentes pour cette sortie dont un nouveau couple de crédules
Jean-Thierry et Véronique fraîchement arrivés au club et dont c’était la
première sortie avec la bande d’ahuries qui forme le club. Surprise en arrivant
au lieu de rendez-vous puisque ce sont les nouveaux qui étaient arrivés en
premier ….quels fayots. J’arrive donc par la suite et là encore surprise
puisque Ludo était là, sorti de sa période de motobernation ! Soit disant
qu’il doit chercher un gant droit sur mesure dorénavant mais je vous rassure,
le poignet droit lui, va très très bien ! Arrivent le reste de la clique Didier
et Marie qui ont pu finalement venir, ma mère (et oui on ne sort jamais sans
maman…et la copine) Emma donc, Luc et Michel Saint Amans. Il nous a menti vous
allez me dire « ils n’étaient pas si nombreux que ça ». En fait il manque le
troupeau de montalbanais qui nous rejoindra à Caylus pour le café. Seul Fabrice
et son VFR était présent au rendez-vous à Gaillac. Il manque quand même autre
chose, après un moment d’attente, nous recevons un appel de Gérard et Dany qui
nous disent avoir crevé avec la gold et qu’ils nous rejoindraient à Caylus le
temps de mettre la gold sur le pont et réparer la crevaison.
Nous décidons de partir de Gaillac direction Caylus via Saint Antonin en
passant par Vaour. Une route sympa avec de beaux panoramas. Arrivés à Saint
Antonin, un convoi d’Hayabusa euhhh de vielles machines agricoles (dédicace
président ;-)) nous barre la route pour rejoindre le centre-ville. Cela nous a
permis d’attendre la Malbert family et Sylvain au café à Caylus. En effet nous
ne les avons attendu que 30mn alors que ça chambrait sec sur ma boîte mail
avant même que l’arsouille ne commence. L’équipage de la goldwing fini par nous
rejoindre Gérard ayant finalement rechapé le pneu arrière de son poids lourd.
J’ai alors dû passer aux choses qui fâchent : Moment douloureux que la quête
afin de payer le vin de messe. Je me suis donc mu en percepteur afin de payer
les cafés du matin car surprise, ils n’étaient pas gratuits. Je prends soin de
racketter tous mes camarades. Tous ?! Non un irréductible montalbanais un
certains Sylvain M croyant que les cafés étaient offerts n’avait pas retiré
assez de sesterces pour la paroisse.
Nous repartons enfin du café pour saint Sulpice sur Célé mais la route était
barrée pour cause de travaux. Vous en conviendrez, l’itinéraire a été rudement
préparé, chaque détail peaufiné pour ne laisser aucune place au hasard. Nous
prenons donc la déviation vers Saint Sulpice et croisons au passage une course
cycliste à l’ancienne entendez par là une course avec quasiment que des
retraités tous rouges, visage dégoulinant de sueur et nous retardant grandement.
Nous rejoignons enfin la vallée du Célé depuis laquelle nous pouvions observer
de magnifiques falaises de plus de 100m de haut. Petite pause poétique avec
point de vue le temps de s’en griller une et de faire pleurer l’autre. La
partie suivante marque le début d’une longue et monotone période de virages
quel malheur… Je décidais d’écourter pour la matinée le trajet afin d’arriver
avant 13h au but de notre balade à savoir le marais de Bonnefont.
Arrivés sur place, nous attaquons l’apéro avec un petit Fénelon : apéritif
typiquement lotois que beaucoup ont apprécié. Chacun commence à manger excepté
Véronique et Jean-Thierry qui n’avaient pas prévu de quoi se nourrir. La
légendaire solidarité motarde s’est alors organisée et nous leur avons indiqué
un bon coin pour aller chasser le repas du midi. Les voyants revenir
bredouilles, nous avons alors partagé nos salades et autres sandwich SNCF. A la
suite de ce festin, les âmes encore vaillantes dont je fais partie (no comment
c’est moi qui écrit) sont allées visiter le marais tandis que les autres se
découvraient des pouvoirs surhumains puisqu’ils arrivaient à garder nos moto
les yeux fermés. Les non-initiés diraient qu’ils dormaient mais ce n’était
nullement le cas puisque certains réussissaient à imiter le bruit des motos
pour faire fuir les éventuels voleurs. Là encore les mauvaises langues diront
qu’ils ronflaient mais je ne pense pas… Bref nous partons visiter le marais et
assez vite il me vient à l’esprit comme une révélation, une prise de conscience
certes un peu tardive me disant « Mais quelle idée d’aller visiter un marais
sensé être une zone humide en plein mois d’août par 35°C ?! ».
Effectivement c’était une idée à la con il n’y avait pas une flaque à
l’horizon. Nous nous sommes donc contentés d’une petite marche digestive à
l’ombre le temps de perdre les pipelettes que sont Marie ma mère et Emma. Nous
revenons au campement retrouver les gardiens qui devaient prier ou méditer
puisque un silence cathédral régnait Michel en tête qui devait sûrement réciter
une prière face contre la table de camping. Une fois le troupeau rassemblé,
nous partons sous un beau soleil faire le plein à Saint Céré avant d’attaquer
la partie palpitante du voyage avec la D673 puis la D653 pour rejoindre
Figeac par une route aussi plaisante à enquiller qu’a admirer les
paysages…quand on a le temps. Petite bourre jusqu’à Figeac avant d’attendre les
camarades quoique nous n’avons pas attendu tant que ça…Maman, Emma, Didier va
falloir se calmer ! Nous rejoignons ensuite Villefranche de Rouergue pour
donner à boire aux chevaux ainsi qu’aux hommes. Arrivés à la pompe, il manque 2
motos tout le monde se demande ce qui se passe. Je fais donc demi-tour pour
retrouver les brebis égarées et tombe sur Didier avec Marie tenant le garde
boue de Jean-Thierry dans les bras. Le propriétaire du dis garde boue avait
réussi à rester sur ses roues et suivait de près oufff. Pour une première ça
aura été épique pour le ZZR. Nous repartons en direction du bar le plus proche
afin de nous remettre de nos émotions.
Une fois les 12 litres de bière engloutis, nous pouvons repartir pour
attaquer la dernière partie du voyage aussi viroleuse que la précédente.
Nouvelle bourre obligatoire avec le père Ludo qui malgré son handicap n’a rien
perdu. Je parle du cerveau quand je parle de handicap. Nous finissons par
arriver à Gaillac fin de notre périple. J’avais annoncé dans la feuille de
route que j’acceptais toute offrande pour me remercier de l’exceptionnelle
sortie préparée avec soin. Je m’attendais à recevoir moult choses utiles à un
motard et pratiques à transporter comme un pneu ou un jerrican d’essence mais
rien de tout ça. Fidèles à leur réputation Marie et Didier me récompensèrent
tel un enfant avec …..un paquet de bonbons mais pas n’importe lesquels
puisqu’il s’agissait de bonbons…TETE BRULEE !!!!
Merci à tous d’être venus à ma sortie c’était super!!!!
V
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2016-08-07 Sortie virolot dans le Lot
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