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2016-08-07 Sortie virolot dans le Lot


Sortie Virolot (Marais de Bonnefont)

Mince mince et remince je pensais avoir fait le nécessaire l’année dernière pour dégoûter les membres mais il n’en n’a rien été. Se sont bien 18 personnes qui étaient présentes pour cette sortie dont un nouveau couple de crédules Jean-Thierry et Véronique fraîchement arrivés au club et dont c’était la première sortie avec la bande d’ahuries qui forme le club. Surprise en arrivant au lieu de rendez-vous puisque ce sont les nouveaux qui étaient arrivés en premier ….quels fayots. J’arrive  donc par la suite et là encore surprise puisque Ludo était là, sorti de sa période de motobernation ! Soit disant qu’il doit chercher un gant droit sur mesure dorénavant mais je vous rassure, le poignet droit lui, va très très bien ! Arrivent le reste de la clique Didier et Marie qui ont pu finalement venir, ma mère (et oui on ne sort jamais sans maman…et la copine) Emma donc, Luc et Michel Saint Amans. Il nous a menti vous allez me dire « ils n’étaient pas si nombreux que ça ». En fait il manque le troupeau de montalbanais qui nous rejoindra à Caylus pour le café. Seul Fabrice et son VFR était présent au rendez-vous à Gaillac. Il manque quand même autre chose, après un moment d’attente, nous recevons un appel de Gérard et Dany qui nous disent avoir crevé avec la gold et qu’ils nous rejoindraient à Caylus le temps de mettre la gold sur le pont et réparer la crevaison. 

Nous décidons de partir de Gaillac direction Caylus via Saint Antonin en passant par Vaour. Une route sympa avec de beaux panoramas. Arrivés à Saint Antonin, un convoi d’Hayabusa euhhh de vielles machines agricoles (dédicace président ;-)) nous barre la route pour rejoindre le centre-ville. Cela nous a permis d’attendre la Malbert family et Sylvain au café à Caylus. En effet nous ne les avons attendu que 30mn alors que ça chambrait sec sur ma boîte mail avant même que l’arsouille ne commence. L’équipage de la goldwing fini par nous rejoindre Gérard ayant finalement rechapé le pneu arrière de son poids lourd. J’ai alors dû passer aux choses qui fâchent : Moment douloureux que la quête afin de payer le vin de messe. Je me suis donc mu en percepteur afin de payer les cafés du matin car surprise, ils n’étaient pas gratuits. Je prends soin de racketter tous mes camarades. Tous ?! Non un irréductible montalbanais un certains Sylvain M croyant que les cafés étaient offerts n’avait pas retiré assez de sesterces pour la paroisse. 

Nous repartons enfin du café pour saint Sulpice sur Célé mais la route était barrée pour cause de travaux. Vous en conviendrez, l’itinéraire a été rudement préparé, chaque détail peaufiné pour ne laisser aucune place au hasard. Nous prenons donc la déviation vers Saint Sulpice et croisons au passage une course cycliste à l’ancienne entendez par là une course avec quasiment que des retraités tous rouges, visage dégoulinant de sueur et nous retardant grandement. Nous rejoignons enfin la vallée du Célé depuis laquelle nous pouvions observer de magnifiques falaises de plus de 100m de haut. Petite pause poétique avec point de vue le temps de s’en griller une et de faire pleurer l’autre. La partie suivante marque le début d’une longue et monotone période de virages quel malheur… Je décidais d’écourter pour la matinée le trajet afin d’arriver avant 13h au but de notre balade à savoir le marais de Bonnefont. 

Arrivés sur place, nous attaquons l’apéro avec un petit Fénelon : apéritif typiquement lotois que beaucoup ont apprécié. Chacun commence à manger excepté Véronique et Jean-Thierry qui n’avaient pas prévu de quoi se nourrir. La légendaire solidarité motarde s’est alors organisée et nous leur avons indiqué un bon coin pour aller chasser le repas du midi. Les voyants revenir bredouilles, nous avons alors partagé nos salades et autres sandwich SNCF. A la suite de ce festin, les âmes encore vaillantes dont je fais partie (no comment c’est moi qui écrit) sont allées visiter le marais tandis que les autres se découvraient des pouvoirs surhumains puisqu’ils arrivaient à garder nos moto les yeux fermés. Les non-initiés diraient qu’ils dormaient mais ce n’était nullement le cas puisque certains réussissaient à imiter le bruit des motos pour faire fuir les éventuels voleurs. Là encore les mauvaises langues diront qu’ils ronflaient mais je ne pense pas… Bref nous partons visiter le marais et assez vite il me vient à l’esprit comme une révélation, une prise de conscience certes un peu tardive me disant « Mais quelle idée d’aller visiter un marais sensé être une zone humide en plein mois d’août par 35°C ?! ». Effectivement  c’était une idée à la con il n’y avait pas une flaque à l’horizon. Nous nous sommes donc contentés d’une petite marche digestive à l’ombre le temps de perdre les pipelettes que sont Marie ma mère et Emma. Nous revenons au campement retrouver les gardiens qui devaient prier ou méditer puisque un silence cathédral régnait Michel en tête qui devait sûrement réciter une prière face contre la table de camping. Une fois le troupeau rassemblé, nous partons sous un beau soleil faire le plein à Saint Céré avant d’attaquer la partie palpitante du voyage avec la D673 puis la D653 pour rejoindre Figeac  par une route aussi plaisante à enquiller qu’a admirer les paysages…quand on a le temps. Petite bourre jusqu’à Figeac avant d’attendre les camarades quoique nous n’avons pas attendu tant que ça…Maman, Emma, Didier va falloir se calmer ! Nous rejoignons ensuite Villefranche de Rouergue pour  donner à boire aux chevaux ainsi qu’aux hommes. Arrivés à la pompe, il manque 2 motos tout le monde se demande ce qui se passe. Je fais donc demi-tour pour retrouver les brebis égarées et tombe sur Didier avec Marie tenant le garde boue de Jean-Thierry dans les bras. Le propriétaire du dis garde boue avait réussi à rester sur ses roues et suivait de près oufff. Pour une première ça aura été épique pour le ZZR. Nous repartons en direction du bar le plus proche afin de nous remettre de nos émotions. 

Une fois les 12 litres de bière engloutis, nous pouvons repartir pour attaquer la dernière partie du voyage aussi viroleuse que la précédente. Nouvelle bourre obligatoire avec le père Ludo qui malgré son handicap n’a rien perdu. Je parle du cerveau quand je parle de handicap. Nous finissons par arriver à Gaillac fin de notre périple. J’avais annoncé dans la feuille de route que j’acceptais toute offrande pour me remercier de l’exceptionnelle sortie préparée avec soin. Je m’attendais à recevoir moult choses utiles à un motard et pratiques à transporter comme un pneu ou un jerrican d’essence mais rien de tout ça. Fidèles à leur réputation Marie et Didier me récompensèrent tel un enfant avec …..un paquet de bonbons mais pas n’importe lesquels puisqu’il s’agissait de bonbons…TETE BRULEE !!!! 

Merci à tous d’être venus à ma sortie c’était super!!!!

V

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