Dans ce numéro, je vais
vous conter notre périple sur une terre où le temps s’est arrêté, je veux bien
sûr parler du Lot pour changer.
Nous commençons notre voyage à Rabastens où nous sommes
accueillis dans une case typique de la région avec une boisson chaude appelée
café. Une fois le breuvage absorbé, nous devons déjà tous prendre la route… tous non, un irréductible refuse de démarrer et en profite pour nous faire faire une bonne séance d’hayapoussette, je veux bien sûr parler de notre président ! Après ce petit échauffement, le petit groupe de 10 motos peut enfin partir direction Les Barrières pour récupérer les Malbert Florian et Sylvain mais après seulement 3 km, plus de Didjer Marie ni de Jean-François dans les rétros.
Petite attente de 10mn et demi-tour, ils s’étaient arrêtés pour appeler Laurent qui nous avait assuré qu’il viendrait.
Ce dernier a eu la bonne surprise d’être réveillé par l’appel mais n’est pas venu pour autant. Nous pouvons continuer notre route et récupérons les motostopeurs aux Barrières comme convenu.
Le président ne s’étant pas arrêté faire le plein pour éviter de pousser son enclume, nous nous arrêtons à Caussade mettre du gasoil. L’échauffement du matin nous a heureusement permis de ne pas nous claquer lors de cette seconde séance de poussette (qui a dit que la moto ce n’était pas physique). Alain ayant beaucoup d’humour, il n’a pas pu s’empêcher de caler juste après… Par miracle l’hayabusa a écouté nos prières et a pu redémarrer d’elle-même.
Nous voilà de nouveau sur la route direction Montcuq via la D4 sur laquelle nous récupérons Emma. Je vous rassure nous n’avons plus de pèlerins à récupérer ! Ce n’est donc plus un petit groupe mais bien un troupeau qui se dirige vers notre première étape à Montcuq puisqu’il n’y a pas moins de 15 motos présentes avec autant d’ânes dessus.
Malheureusement, le marché dominical nous empêchant de traverser Montcuq, nous devons sortir de Montcuq pour y rentrer de nouveau avant de réitérer l’opération dans le sens inverse pour repartir (n’y voyez aucun jeu de mots… n’est-ce pas Didjer ^^).
Petite pose au pied du donjon de Montcuq et c’est reparti vers Gourdon en passant par Puy-l’évêque via la D28. Ce coup-ci c’est au tour de Didjer et Marie de se mettre à l’honneur , et oui encore eux, puisque le groupe se retrouve divisé en deux et nous nous perdons sur la route nous menant de Puy-l’évêque à Montcabrier.
Quelques coups de fils plus tard, les fourbes avaient en fait pris un raccourci et étaient devant nous. C’est la deuxième fois que je me fais taxer par une diversion il ne va pas falloir ébruiter l’affaire.
Nous décidons de nous retrouver à la station pour donner à boire aux bêtes (je parle des motos tout le monde aura compris). Nous voilà donc sur la D673 entre Montcabrier et Gourdon un véritable circuit encaissé dans une vallée qui a permis à tout le monde de s’exprimer.
Enfin nous voilà réunis sur le parking de la station, une petite cabriole de notre président et nous repartons pour le Lac d’écoute s’il pleut pour le pique-nique.
Le cadre est sympathique avec des tables de l’herbe et de l’eau bref un lac quoi mais à cette période printanière, c’est particulièrement agréable. De retour à nos montures, miracle l’hayabusa repart sans aide extérieure (je vais finir par devenir croyant avec ces conneries). Nous partons vers Labastide Murat via la D801 qui serpente sur le causse et nous donne l’occasion d’admirer de somptueux paysages.
Arrivés à Labastide Murat, nous devons nous arrêter pour attendre Didjer et Marie qui attendent Michel parti satisfaire un besoin naturel. Surprise Michel arrive mais pas nos deux rouleurs. Bigophone de nouveau et surprise Marie et Didjer attendent…Michel avait pris un raccourci, ça pouvait durer un moment cette affaire.
Florian était lui aussi parti communier avec la nature mais nous le retrouverons à Senaillac un peu plus tard.
Nous voilà ENFIN tous réunis pour attaquer et le mot est faible la D653, une superbe route bien viroleuse qui doit nous mener à Vers.
Nous traversons le Lot et rejoignons une petite route bosselée à souhait (mille excuse à tous) pour rejoindre la D911. Encore une belle portion de virages pour atteindre Concots. Nous bifurquons alors vers Caylus en traversant le camp du même nom où les militaires avaient pris soin de nous semer 2 ou trois gravillons sur 5km. Quelle sympathique attention.
Nous pensions prendre le café à Caylus mais énième rebondissement, le troqué où j’avais prévu l’escale était fermé Damned !!! Direction Saint Antonin où le demi nous attendait enfin… Ayant pris le café du matin à domicile, la cotisation fut réduite et permis tout de même de nous offrir nos boissons bien méritées.
Dernière étape vers Rabastens, nous laissons Sylvain à Bruniquel là où nous tournons vers Puycelsi pour profiter d’une dernière portion bien revêtue avant de retourner aux Barrières où tout le monde se posa pour se dire au revoir et surtout remercier l’organisateur pour cette sortie en terrain connu mais avec bon nombre de moments inattendus.
Merci à Marie Didjer et Yves pour m’avoir épaulé dans l’encadrement de cette virée ce n’était pas évident de garder un œil sur tout le troupeau, merci encore et gazzzz vers la prochaine sortie.
Nonolimite
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