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OH MICHEL








Oh Michel.
 
Tu m’as donné du boulot tu sais.
J’ai reçu tant de messages que j’en ai mal aux yeux.
J’ai relevé tous les qualificatifs utilisés par les copains pour parler de toi, et ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent.
Écoutes ça et ne rougis pas, ils sont sincères,
Tu vas voir, il parait que tu serais ... enfin que tu étais :
Toujours prêt pour une virée
Joyeux de vivre
Sympa
Un grand homme … et mieux encore ...
Un grand homme avec un grand cœur
Toujours avec le sourire
Extraordinaire de bonne humeur
Extraordinaire de générosité
Extraordinaire de bienveillance
Attends, c’est pas fini ...
Discret
Timide
Simple
Aimable et aimant
Un modèle
Un exemple
Un repère
Toujours prêt à rendre service
D’une grande gentillesse
Dévoué à faire attention aux autres
Jovial
Généreux
Un super gentil mec qui prenait la vie du bon côté
Accueillant
J’en passe et des meilleures.
Y’en a même un qui te remercie d’avoir existé.
Ils sont intarissables les copains mais ...
T’as pas l’impression que ça fait un peu beaucoup pour un seul homme.
Et j’aurai pu répéter chaque mot autant de fois que je les ai lus.
Non, parce que tu n’avais sûrement pas  - que -  toutes ses qualités.
Tu avais bien un ou deux petits travers quand même.
Nous nous rappellerons tous de tes colères, très impressionnantes, surtout la première fois qu’on y assistait.
Bon, après, la deuxième fois, on attendait que ça se passe.
On attendait tranquillement que ça retombe, et tu retrouvais ton sourire comme si de rien n’était.
Et puis tu nous a menti aussi.
La première fois qu’on s’est revu après ton départ à la retraite, tu nous a dit que tu ne t’endormirais plus à la fin des repas du club moto.
Et là, tu t’endors avant même qu’on ai eu le temps de boire l’apéro du repas que tu devais nous organiser demain ... pour ne plus jamais te réveiller.
Et maintenant te voilà parti faire une balade sans prévenir.
C’était pourtant pas dans tes habitudes de lâcher les copains.
De toute façon, là où tu es allé, on ne t’aurait pas suivi.
La destination que ‘tu n’as pas choisie’ ne nous convient pas.
Tu viens de nous placer un vent d’enfer Michel, on ne voit déjà plus ton feu arrière.
Là où tu vas, si c’est chez les bricoleurs, tu sauras toujours faire ce qu’il faut, si c’est chez les jardiniers, rien ne refusera de pousser, et si c’est chez les motards, tu auras un super goudron et pas de gravillon.

Allez bonne route Michel, Bonne route.  


 

 



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